Tampons et chocs toxiques : les cinq conseils santé issus de l’étude de l’INSERM
Il y a quelques semaines, l’INSERM a réalisé l’une des plus grandes études sur la corrélation entre l’usage des tampons pendant les règles et les chocs toxiques dus à une souche de staphylocoque doré. Un syndrome très rare, mais qui peut s’avérer mortel. Heureusement, il est possible de s’en prémunir assez facilement en appliquant quelques précautions.
Tampons bio
La première chose à faire, c’est de se renseigner très précisément sur les protections que l’on utilise. Il faut évidemment lire la notice longuement pour être sûr de l’utiliser correctement, mais pas seulement. Il faut aussi être attentive à certains produits que contiennent les tampons. Certains de ces produits sont nocifs et favoriseraient les chocs toxiques. Se tourner vers des solutions bio est une bonne première étape.
Se laver les mains avant chaque utilisation
Même avec un tampon bio muni d’un applicateur, les risques qu’une souche de staphylocoque doré soit présente ne sont pas nuls. Il est donc essentiel de savoir bien mettre un tampon hygiénique pour limiter les contacts inutiles, mais il faut surtout veiller à se laver correctement les mains avant chaque utilisation. Utilisez du savon et frottez longuement chaque partie de la main.
Changer de tampon toutes les six heures
L’étude de l’INSERM est parvenue à prouver que la durée d’utilisation d’un seul et même tampon avait un fort impact sur les risques de choc toxique. Après six heures d’utilisation, les risques sont multipliés par deux. Après huit heures d’utilisation, ils sont multipliés par trois ! Il est donc très important de changer régulièrement sa protection afin de diminuer les risques, voire de les rendre quasiment nuls.
Opter pour des serviettes la nuit
Changer régulièrement sa protection implique de ne pas dormir plus de six heures d’affilée. Pour l’immense majorité d’entre nous, c’est totalement impossible. Dans ce cas-là, il vaut mieux utiliser des serviettes hygiéniques pendant la nuit afin de limiter les risques de choc toxique. Cependant, même les serviettes peuvent provoquer des chocs toxiques si vous ne vous lavez pas les mains et que vous les gardez pendant trop longtemps.
Appliquer tous ces conseils, même avec les solutions non jetables
Pour finir, l’étude de l’INSERM est très claire sur ce sujet : si l’usage de tampons bio en suffisamment grande quantité permet de réduire les risques de chocs toxiques, cela ne veut pas dire que la source du problème soit le tampon. Une souche de staphylocoque doré peut atterrir sur n’importe quelle protection si vous n’êtes pas assez prudente. Voilà pourquoi les coupes menstruelles doivent être placées dans de l’eau bouillante et les serviettes non jetables nettoyées.